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Théophile Gautier

Né à Tarbes en 1811, Théophile Gautier s’installe à Paris dès l’âge de 3 ans. Malgré son jeune âge, il éprouve déjà une forte nostalgie et s’acclimate difficilement à son environnement urbain. Il fréquente le collège Charlemagne et l’atelier du peintre Louis-Édouard Rioult, se destinant d’abord à la peinture. Cependant Robinson Crusoé et la découverte du théâtre accompagnent très tôt ses rêves de voyages et d’aventure.

En 1827, Victor Hugo publie la préface de Cromwell. Ce premier grand manifeste romantique, rompant violemment avec les dogmes esthétiques classiques, est pour Gautier une révélation. De ses propres mots, cette préface « rayonne à ses yeux comme les tables de la loi sur le Sinaï ». Il restera toute sa vie un défenseur farouche des œuvres de Victor Hugo, comme de celles de Goethe, de Shakespeare et de Dante.Théophile Gautier publie son premier recueil de poésies en pleine révolution de 1830. Parallèlement, il montre un vif intérêt pour l’écriture de récits fantastiques. Admirateur d’Hoffmann, il cultive le genre tout au long de sa carrière, sous la forme de contes ou de nouvelles. Après le succès de l’opéra Giselle (1841) dont il écrit le livret, et ses passionnants récits de voyages (Voyage en Espagne, Voyage en Italie et Voyage en Russie), l’écrivain aboutit enfin à la facture ciselée du recueil de poèmes Émaux et Camées (1852). À cette date, le Parnasse reconnaît Théophile Gautier pour son maître.

Gautier officie aussi comme journaliste et critique d’art. Il gardera de son expérience de journaliste une écriture souple, impeccable, brillante. Ses chroniques sont bientôt réunies en volume (Les Beaux-Arts en Europe, L’Art moderne, Trésors d’art de la Russie ancienne et moderne).

Il se lance dans le roman historique avec Le Roman de la momie (1858). C’est en décembre 1861 que Le Capitaine Fracasse commence à être publié, sous forme de feuilleton, dans La Revue nationale. Il y paraîtra jusqu’en juin 1863.

Entretemps, Gautier a été élu président de la Société nationale des Beaux-Arts en 1862. Il meurt en 1872, l’année où paraît son Histoire du romantisme.

Ne s’étant jamais livré, à la manière de certains romantiques, sur ce qui l’habitait intimement, l’œuvre de Théophile Gautier, sous ses apparences aimables, laisse imaginer un désespoir plus profond. Il estimait lui-même que « la bouffonnerie et la mélancolie noire » constituaient ses deux originalités essentielles.

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