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Stéphane Hillel

Stéphane Hillel

Directeur de théâtre, comédien, acteur et metteur en scène, Stéphane Hillel est un homme de théâtre qui jongle avec aisance entre ses différentes casquettes. C’est en tant qu’interprète qu’on le voit faire ses premiers pas dans le métier. François Perrier le met en scène dans Le Tube (1977), une pièce de Françoise Dorin. Trois ans et quelques projets plus tard, il foule les planches du Théâtre Montparnasse pour La Cage aux folles de Jean Poiret dirigée par Pierre Mondy. En 1986, c’est sous la direction de Pierre Dux qu’il joue la pièce d’Édouard Bourdet Les Temps difficiles. Mais c’est en 1989 qu’il accède à sa première nomination aux Molières pour la révélation théâtrale grâce aux Palmes de Monsieur Schutz de Jean-Noël Fenwick mis en scène par Gérard Caillaud. Avec Coiffure pour dames de Robert Harling (1990), il concrétise son désir de mise en scène, qu’il poursuit notamment avec Mes jours heureux (1994) qu’il coécrit, L’Affrontement de Bill C. Davis (1996), Les Portes du ciel de Jacques Attali (1999) où il dirige Gérard Depardieu, Amadeus de Peter Shaffer avec Jean Piat (2004), Maris et femmes de Woody Allen (2016), Ramsès II de Sébastien Thiéry (2017)… Ses qualités de metteur en scène sont reconnues et récompensées en 2003 par le Molière du meilleur metteur en scène pour Un petit jeu sans conséquence de Gérald Sibleyras et Jean Dell. En janvier 2014, Stéphane Hillel devient directeur associé du Théâtre des Bouffes Parisiens et du Théâtre de la Michodière. Ce succès ne l’empêche nullement de poursuivre en parallèle sa carrière d’acteur. Au théâtre, il joue notamment dans L’Affrontement qu’il met également en scène, Impair et père de Ray Cooney, mis en scène par Jean-Luc Moreau – pièce pour laquelle il reçoit une nomination aux Molières dans la catégorie meilleur second rôle (2002) –, Traits d’union de Murielle Magellan, mis en scène par Bernard Murat (2004)… Côté cinéma, il tourne sous la direction de André Cayatte, Isabelle Mergault, Thomas Vincent, et tourne notamment dans À nous les petites Anglaises de Michel Lang (1976) tout en étant présent au petit écran dans des séries et téléfilms comme La Compagnie de Sarah (1989) de Stéphane Loison.