Klaxon, trompettes… et pétarades

Accroche

Tout l’enjeu de cette farce réside dans la mise en avant du paradoxe et de la logique du pouvoir. Le châtiment infligé à un patron, qui se retrouve à travailler dans sa propre usine en tant qu’ouvrier, est l’illustration satirique de ce mécanisme fou. Dans cette pièce jamais jouée en France, Dario Fo se livre à une critique acerbe et radicale du pouvoir tout en donnant la part belle aux sentiments humains, au coeur de cette comédie.

Résumé

Turin, début des années 1980. Au petit matin, Antonio Berardi, ouvrier à la Fiat, assiste à un violent carambolage. Il « sauve » un des passagers gravement brûlé, le couvre avec sa veste pour éteindre les flammes, l’amène aux urgences puis prend la fuite. Le blessé est admis au service de chirurgie plastique où on lui refait le visage d’après la photo de la carte d’identité trouvée dans sa veste… Dans le même temps, Antonio apprend de la bouche de Lucia, sa maîtresse, que Gianni Agnelli, le patron de la Fiat, a été enlevé la nuit même par un groupe de terroristes à bord de deux voitures, qu’il y a eu un accident… Y a-t-il eu erreur sur la personne ?

Traduction de Marie-France Sidet, adaptation de Marc Prin

Sommaire

Distribution

• Gérald Cesbron (le Commissaire, l’Infirmier 2)
• Anne Dupuis (le Médecin, le Policier 2)
• Céline Dupuis (Rosa, le Policier 1)
• Milena Esturgie (Lucia, la Juge, l’Infirmière)
• Gilles Ostrowsky (Antonio, le Sosie, l’Infirmier 1)