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Aimé Césaire

Poète, dramaturge et homme politique, il est, avec Léopold Sédar Senghor, le fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude. Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe à la Martinique, sa mort, le 17 avril 2008 à Fort-de-France, lui a valu en France des obsèques nationales suivies dans le monde entier.

Issu d’une famille nombreuse et instruite, il se montre un élève brillant et obtient une bourse pour le lycée Victor-Schœlcher à Fort-de-France puis pour entrer en hypokhâgne au lycée Louis Le Grand à Paris, où il rencontre Senghor. En 1934, il fonde avec d’autres étudiants antillo-guyanais et africains (Damas, Tirolien, Senghor, Diop) le journal L’Étudiant noir, visant à rejeter le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture. C’est dans ses pages qu’apparaît pour la première fois le terme « nègritude ». Il intègre en 1935 l’École normale supérieure et commence à écrire son premier texte, Cahier d’un retour au pays natal. En 1937, il épouse une étudiante martiniquaise, Suzanne Roussi, et tous deux rentrent en Martinique pour y enseigner au lycée Schœlcher. Le couple, épaulé par d’autres intellectuels martiniquais, fonde en 1941 la revue Tropiques.

À la sortie de la guerre, dans une Martinique exsangue après le blocus des États-Unis, Aimé Césaire est élu maire de Fort-de-France – il le restera durant cinquante-six années consécutives –, puis député, avant d’occuper le siège de président du conseil régional de la Martinique. En 1947, il crée la revue Présence africaine, et en 1948 paraît l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, préfacée par Jean-Paul Sartre, qui consacre le mouvement de la négritude. En 1950, il met en exergue dans le Discours sur le colonialisme l’étroite parenté entre nazisme et colonialisme.

Outre son œuvre poétique (Les Armes miraculeuses, Soleil cou coupé, Corpus perdu, Ferrements, Cadastres, Moi, laminaire… – réunis dans La Poésie, Seuil, 1994), Aimé Césaire a composé quatre pièces de théâtre aux héros mythiques (Rebelle et Caliban) ou historiques (Henri Christophe et Patrice Lumumba) : Et les chiens se taisaient, 1946, La Tragédie du roi Christophe, 1963, Une Saison au Congo, 1966, et Une Tempête, 1969.

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