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Daniel Auteuil

Il a grandi à Avignon. Il a vécu, enfant, dans le miracle des festivals de Jean Vilar. Il a fréquenté le théâtre de Gérard Gelas, le Chêne-Noir, et la Nouvelle Compagnie d’André Benedetto, avec qui il a joué, à 16 ans, à Avignon, La Demande en mariage de Tchekhov. Mais il ne suit pas les filières classiques des cours d’art dramatique. Quand il paraît pour la première fois sur une scène parisienne, il n’est que figurant : c’est au TNP, à Chaillot, dans Early Morning d’Edward Bond que monte Georges Wilson en 1970.

Ensuite, il joue les spectacles les plus divers : la comédie musicale avec Godspell (1972), les œuvres d’auteurs, avec Le Premier d’Israël Horovitz (1974), L’Intervention de Victor Haïm (1975) et La Caverne d’Adullam de Jean-Jacques Varoujean (1975), au Poche-Montparnasse, dans une mise en scène d’Étienne Bierry où il exprime d’une façon brûlante toute la douleur de l’exilé vu par Varoujean.

Dans la même période, il crée une pièce de Maria Pacôme qui a le don de découvrir de nouveaux talents : ce sera Apprends-moi, Céline (1976). Et il s’impose dans des classiques : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux (1975) et Les Chemins de fer d’Eugène Labiche (1978).

Succède alors une période de boulevard, de divertissement élégant avec, notamment, deux pièces du dessinateur Gérard Lauzier, Le Garçon d’appartement (1980), qu’il joue et met en scène, et L’Amuse-gueule (1986).

En 1990, il joue pour la première fois sous la direction de Jean-Pierre Vincent : il est un merveilleux Scapin au Festival d’Avignon puis à Nanterre. C’est le début d’une collaboration avec le metteur en scène qui se poursuit à travers d’autres spectacles importants : Un homme pressé de Bernard Chartreux (1992), Woyzeck de Georg Büchner (1993-1994), L’École des femmes de Molière (2008). Avec Bernard Murat aussi, il joue deux pièces marquantes : La Double Inconstance de Marivaux (1998) et La Chambre bleue de David Hare (1999). Le Théâtre Paris l’accueillait déjà pour sa dernière sur scène dans Nos femmes d’Éric Assous, mises en scène par Richard Berry (2013). Toujours puissant et rieur à la fois.

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