Une farce tragique de Pierre Notte
Pierre Notte effectue un brillant travail de la langue qui dynamite tout propos de l’intérieur et opère une mise à distance de l’intrigue, allant jusqu’à commenter la pièce par la bouche même de ses personnages, dont la folie trouve ainsi dans l’écriture de l’auteur un écho troublant.
Résumé
Le soir de noël. Un jour en famille. Le rite social et catholique est observé. Les préparatifs : on installe le sapin, on prépare les santons de la crèche. La famille va enfin se réunir, se retrouver presque malgré elle autour d’un rite. Elle va se réconcilier peut-être. Les cadeaux, la nourriture, le rite prévaut et rapproche, reforme, ressoude. Autour du petit jésus, on se réconcilie, on se retrouve, on se réunit. Mais autour de la grand-mère qui meurt, on se déchire, on se juge, se jauge, on se condamne. Pour finir, l’amour l’emporte sur tout, surtout quand les suicides ratent et que les enfants acceptent de bien vouloir suivre l’ordre normal des choses et de ne pas mourir avant leurs parents. (Pierre Notte)
La pièce est suivie du Carnet de route d’une création de Pierre Notte, récit autobiographique revenant sur le parcours, l’écriture et la mise en place de C’est noël tant pis, un projet en gestation depuis quinze ans.
Sommaire
- Biographie de l’auteur
- Préface d'Eugène Durif
- C’est noël tant pis
- Carnet de route d’une création
Distribution
- Bernard Alane (le Père)
- Silvie Laguna (la Mère)
- Brice Hillairet (Tonio)
- Renaud Triffault (Nathan)
- Chloé Olivères (Geneviève)